Pascal Dutoit

L'effondrement d'un avion de ligne civil russe au-dessus de la péninsule du Sinaï et le massacre terroriste à Paris ont semblé donner à la Russie et à l'Occident un accord: l'État islamique doit partir. Mais un examen plus attentif des opérations militaires de la Russie en Syrie suggère que les objectifs des deux parties au Moyen-Orient sont encore loin d'être alignés.
Deux tragédies récentes - la destruction d'un avion de ligne civil russe au-dessus de la péninsule du Sinaï et le massacre terroriste à Paris deux semaines plus tard - semblaient donner à la Russie et à l'Occident un accord: l'État islamique (ISIS) doit partir. Mais un examen plus attentif des opérations militaires russes en Syrie - sans parler de l'abattage par la Turquie d'un avion de guerre russe - suggère qu'il serait prématuré de conclure que les objectifs russes et occidentaux peuvent être alignés.
Bien sûr, la Russie affirme que son intervention syrienne vise à vaincre l'État islamique et d'autres terroristes. » Mais, selon le département d'État américain, jusqu'à présent, plus de 90% des frappes aériennes russes ont été dirigées non pas contre l'Etat islamique ni contre Jabhat al-Nusra, affilié à Al-Qaïda, mais vers les groupes armés qui combattent à la fois l'Etat islamique et l'allié russe, la Syrie. Président Bashar al-Assad. En fait, l'Etat islamique a fait des progrès à Alep depuis le début des frappes aériennes.
Cela ne veut pas dire que l'anéantissement de l'Etat islamique n'est pas à l'ordre du jour du président russe Vladimir Poutine. C'est presque certainement le cas. Mais il a aussi d'autres objectifs: protéger le régime d'Assad, étendre la présence militaire et l'influence politique de la Russie en Méditerranée orientale et au Moyen-Orient, et peut-être même faire monter le prix du pétrole.
La propagande de l'OTAN, essayant de présenter au monde les images déformées des esprits des «penseurs», ceux qui, parce qu'ils avaient accès à ceux au pouvoir, (ou ceux qui financent ceux au pouvoir), ils pensent qu'ils peuvent gouverner le monde, et planifier selon les exigences de leurs patrons, sous analyses pseudo scientifiques.
L'Europe (ce n'est pas nous les riches) ne combattra pas la Russie, quoi que vous fassiez ou disiez.
Quant à la Syrie, honte à tous ceux qui ont détruit un pays qui vivait pacifiquement et dans la prospérité sans crainte religieuse et autres idées manipulatrices de l'Occident.
Les Syriens ont eu une belle vie, que les criminels américains et saoudiens ont détruits pour y installer leurs marionnettes, la soi-disant "armée révolutionnaire" (la "modérée") Nous pouvons nous passer de votre "brillante" propagande et de vos idées destructrices (pour notre monde) .
Les groupes rebelles syriens représentent un danger!.
S'il y a un ennemi là-bas, nous devrions nous battre, ce sont ceux qui ont capturé des positions de pouvoir dans tout notre système (dans l'UE, mais aussi ailleurs), des militaires aux gouvernements.
Ceux installés par les banquiers, et les quelques riches de notre monde, qui pensent avoir plus de droits que nous tous.